MATTHIEU GISIN

  • Après un Bachelor et un Master en droit à l’Université de Genève, Me Matthieu Gisin répétait à qui voulait l’entendre qu’il ne serait jamais avocat (« tous des pourris »). Un stage de six mois au sein du service juridique du Centre Social Protestant a tout remis en question : l’intéressé découvre que dans nombre de cas il ne peut aider ceux qui en ont besoin et doit les rediriger vers…un avocat.

    Profitant de l’expérience pour démontrer qu’il n’est pas un imbécile, il change d’avis et, après avoir réussi l’Ecole d’Avocature en 2011, il entame un stage d’avocat au sein d’une étude genevoise spécialisée dans le domaine judiciaire. Il en ressort avec la conviction d’être fait pour ce métier et avec une affection particulière pour le droit pénal.

    En 2013, après avoir obtenu son brevet d’avocat, il a la chance de pouvoir travailler avec Me Marc-André Renold et découvre avec plaisir le droit de l’art et des biens culturels. En parallèle, il développe sa propre activité, axée sur le domaine judicaire – en particulier sur le droit pénal.

    En 2016, Me Marc-André Renold et Me Elisabeth Gabus-Thorens lui font l’honneur (en même temps qu’à Me Virginie Jaquiery) de lui proposer de s’associer à eux.

    En 2020, il est élu juge suppléant au Tribunal pénal.

    Me Matthieu Gisin est spécialisé en droit pénal, et intervient fréquemment dans les domaines du droit de l’art et des biens culturels, du droit de la famille et du droit du travail.

    S’il est rompu aux audiences houleuses et au combat judiciaire, Me Matthieu Gisin favorise les solutions négociées et estime qu’il est dans l’intérêt des parties qu’une procédure judiciaire, bien que conflictuelle par nature, soit conduite sereinement.

  • Sur une paroi d’escalade, sur ses skis ou au fond d’un livre.

  • Dans mon esprit, j’imagine l’intervention du premier pénaliste de l’Histoire comme suit :

    La foule est déchainée, l’homme n’a aucune issue. Tourmenté, frappé de toute part par la masse humaine qui l’entoure, il est inexorablement mené vers la place où il sera lynché.

    Mais alors quelqu’un se lève et dit : « Attendez ».

    De nos jours encore, la machine judiciaire est impitoyable et, pour la plupart des citoyens, difficilement compréhensible. Assurer la défense d’un·e justiciable pour lui permettre de se faire entendre, et pour permettre à la Justice de rendre une décision équitable est pour moi un honneur dont je ne me lasse pas.

  • Imbattable (au ping-pong).